J'avais pris toutes les précautions, consciente que rien n'est anodin. Mais toutes les personnes auprès desqueslles je me suis renseignée ont été unanimes: "inratable", "super facile", "tellement bon".
Avec mes troubles hormonaux, je me rends bien compte que certaines choses ne vont pas bien dans ma vie. Comme par exemple hier où pendant une heure, j'ai lu les recettes du petit livret fourni avec la cocotte minute que le père noël a apporté il y a 2 ou 3 ans, et qui est toujours pas super super usée. Mais il fallait que je le fasse, irrépressible pulsion.
Donc:
* je me suis renseigné: facile.
* J'ai attendu un jour où papa et maman venaient à la maison car je sais que papa récupère parfois certaines de mes maladresses culinaires.(cf ma dernière création, le gratin de courge l'année dernière.)
*Dans le supermarché ce matin, j'ai accosté une maman d'un copain de tom pour lui demander si la viande que j'avais acheté était la bonne.(en effet, c'était pas tout à fait ça) (Ce qui est quand même signe d'une grande motivation, parceque parler bouffe et finir par me faire inviter à la prochaine "virée avec une copine pour faire le plein de viande dans une bonne boucherie à à peine 15 bornes de chez nous, mais c'est dommage, on y a été il n'y a pas longtemps...", bon, hein.)
*J'ai acheté les légumes, ou du moins ceux dont je me souvenais puisque la liste conscienceusement rédigée m'attendait sagement à la maison.
Bref. Je le sentais pas si mal que ça, MON POT-AU-FEU.
En effet, ça se présente pas mal, à part la petit montée hypertensive de papa quand je lui annonce ce fabuleux projet pour le soir même.
Je suis les instructions à la lettre, la viande nianiania, puis les légumes pelés avec maman, sous, bien sûr le regard de papa, qui a été chargé d'aller cueillir un bouquet garni dans le potager puisque j'avais oublié d'en acheter. Bon, il se trouve que je sais depuis que je n'ai pas de plantes aromatiques dans le potager. C'est utile.
Super timing malgré les allers-retours incessants de tom aux chiottes avec une bassine sous le menton qui éspère "faire cacaaaaaaaaaaaaaaaaa, aaaaaaaaaïïïeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhh" (pas à la vue de la scène, il est malade.)
J'attends, un peu fébrile je l'avoue, tout semble si simple...
Au bout de 43minutes de cuisson, le petit bipbip du minuteur retentit! Oui! C'est prêt! J'arrête le feu, le minuteur et je fais sortir la pression. Qui sort en effet. Elle sort bien. Elle sort en jet d'eau. Elle sort en un jet d'eau continu de 2 mètres de haut, accompagné d'une substance grasse. Elle sort en ce jet dense, régulier et violent pendant 2 bonnes minutes.
C'est à la foi beau, surprenant, puissant et exotique, puisque comme le dit pertinement didou "on se croirait à genève."
C'est surtout tellement amusant de lessiver les murs, laver le contenu de tous les placards ouverts à ce moment, prévoir une repeinte du plafond, et laver 5 fois par terre avant de ne plus glisser sur le sol!!!
Avec mes troubles hormonaux, je me rends bien compte que certaines choses ne vont pas bien dans ma vie. Comme par exemple hier où pendant une heure, j'ai lu les recettes du petit livret fourni avec la cocotte minute que le père noël a apporté il y a 2 ou 3 ans, et qui est toujours pas super super usée. Mais il fallait que je le fasse, irrépressible pulsion.
Donc:
* je me suis renseigné: facile.
* J'ai attendu un jour où papa et maman venaient à la maison car je sais que papa récupère parfois certaines de mes maladresses culinaires.(cf ma dernière création, le gratin de courge l'année dernière.)
*Dans le supermarché ce matin, j'ai accosté une maman d'un copain de tom pour lui demander si la viande que j'avais acheté était la bonne.(en effet, c'était pas tout à fait ça) (Ce qui est quand même signe d'une grande motivation, parceque parler bouffe et finir par me faire inviter à la prochaine "virée avec une copine pour faire le plein de viande dans une bonne boucherie à à peine 15 bornes de chez nous, mais c'est dommage, on y a été il n'y a pas longtemps...", bon, hein.)
*J'ai acheté les légumes, ou du moins ceux dont je me souvenais puisque la liste conscienceusement rédigée m'attendait sagement à la maison.
Bref. Je le sentais pas si mal que ça, MON POT-AU-FEU.
En effet, ça se présente pas mal, à part la petit montée hypertensive de papa quand je lui annonce ce fabuleux projet pour le soir même.
Je suis les instructions à la lettre, la viande nianiania, puis les légumes pelés avec maman, sous, bien sûr le regard de papa, qui a été chargé d'aller cueillir un bouquet garni dans le potager puisque j'avais oublié d'en acheter. Bon, il se trouve que je sais depuis que je n'ai pas de plantes aromatiques dans le potager. C'est utile.
Super timing malgré les allers-retours incessants de tom aux chiottes avec une bassine sous le menton qui éspère "faire cacaaaaaaaaaaaaaaaaa, aaaaaaaaaïïïeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhh" (pas à la vue de la scène, il est malade.)
J'attends, un peu fébrile je l'avoue, tout semble si simple...
Au bout de 43minutes de cuisson, le petit bipbip du minuteur retentit! Oui! C'est prêt! J'arrête le feu, le minuteur et je fais sortir la pression. Qui sort en effet. Elle sort bien. Elle sort en jet d'eau. Elle sort en un jet d'eau continu de 2 mètres de haut, accompagné d'une substance grasse. Elle sort en ce jet dense, régulier et violent pendant 2 bonnes minutes.
C'est à la foi beau, surprenant, puissant et exotique, puisque comme le dit pertinement didou "on se croirait à genève."
C'est surtout tellement amusant de lessiver les murs, laver le contenu de tous les placards ouverts à ce moment, prévoir une repeinte du plafond, et laver 5 fois par terre avant de ne plus glisser sur le sol!!!
Bon, après nous avons mangé, les légumes trop cuits (sauf les patates un peu crues, du moins celles du dessus de la casserole, celles qui ne faisaient pas la purée) et ma foi, et bien , c'était plutôt pas mal.
Moralité: Ne pas croire ces âmes perverses qui vous font croire que tout est possible. Même pour vous.
Penser à ne pas procréer de nouveau. Sécrétions hormonales archaïques dangereuses.
7 commentaires:
on a bien ri et surtout le pot au feu était délicieux. Merci Gette
Gette a le sens de l'épopée, c'est connu. Je n'ai pas eu le temps de dire "tu devrais sortir la cocotte dehors" que ça y était, le jet large, puissant, gras et visqueux atteignait le plafond, les placards, dégoulinait, remplissait la cafetière, le tiroir et les paniers à ustensiles de vaisselle, puis se répandait sur le sol, encore assez chaud pour être liquide. Didou est arrivé, et promptement a fracassé les chaises contre le mur pour en faire des radeaux. Nous lui devons notre salut.
Ceci dit, le pot au feu était absolument délicieux (heureusement, quand même)!
Merci à Notre Dame des marins qui a bien voulu nous considérer avec bienveillance. J'irai poser un ex-voto à Quimperlé...
Ce fut si bon !!!
Merci encore.
Encore! Encore!
J'adore quand c'est toi qui raconte les histoires, Gette!
J'espère que tu vas, en passant!
Bisous.
Quel talent d'écriture ! Je pense que la scène m'aurait fait beaucoup rire !
Rien que le fait de t'imaginer cuisiner... hihihi!
Bon c'est sûr, on a bien ri.
Mais ce blog (tout comme celui de minijul d'ailleurs) ne se renouvelle pas trop.
Au boulot, bon dieu.
Putain, ce blog est mortttttttt!
Gette, fais quelque chose!
Enregistrer un commentaire