08 août 2006

Elle est pas belle la vie?!

Compte-rendu sans pareil d'un week-end prolongé hors du commun. Par moi.

C'était pas gagné dès le début. En effet, comme je l'avais signalé il y a quelques jours, nous avions rendez-vous à 4h45 au buffalo grill de Saint Priest. Les gens en partance de Villefranche y faisaient une halte pour nous récupérer, Emilie, Thomas et moi. Mauvaises langue que nous sommes, nous avions parié sur un retard de ce convoi. Et quelle ne fut pas notre surprise quand le portable d'Emilie sonna pour à 4h45 pour nous annoncer que Rémy et Muriel ayant mangé une friture avariée la veille chez bibet et qu'ils avaient subi des troubles digestifs de l'ordre de vomissements, diahrées, nausées et crampes abdominales, ils observaient un léger retard de 45min. A 5h01, le néon rouge du buffalo s'allume, il s'éteint à 5h06. Voilà pour les évènements majeurs des 45 minutes qui suivirent. Ils arrivèrent et on est parti. Une pensée pour Seb et Laurent qui ont subi les effluves nauséabondes des éructations intempestives d'un Remy convalescent. Au bout du comptes, nous arrivâmes là:


A Cavalaire. Nous jouons dans le cadre d'un festival réparti sur 2 mois. La salle est en pleine air, installée dans la cour d'une sorte de vieille maison de famille aux chambres remplies de lits superposés accueillant les troupes. trop bien, je me sens en colo,( mais pas coloscopie, colonie de vacances.) Et à 5 minutes à pieds maximum de la plage. On pose les affaires et comme nous sommes là pour bosser, on sort le matos: serviette de bains et huile solaire. D'autres font la sieste sous les pins. Après avoir bien bossé, les mecs vont faire les courses histoire de pouvoir boire l'apéro. Et manger. C'est à peu près là que tout a basculé.

Le repas, avant le drame.

Oui, c'est à ce moment là que Papa a décidé de monter aux arbres pieds nus en quémandant des "swingueum" à qui l'approchait. C'était horrible. Il titubait en gromellant . Mais comme tout le monde avait trop bu, on a bien ri.


" Si tu continues à mettre des photos pourries de moi sur ton blog, je te déshérites!" enfin!!! message à mes frères, vous voyez ce qu'il vous reste à faire.

Heureusement, le soir, on est allé voir un spectacle et là, après qu'il ait eu peur de tomber dans les pommes et être sorti pieds nus, après avoir resisté aux techniciens entreprenants qui étaient soit inquietés par son état, soit attirés sexuellement mais qui en tous cas, ne le lachaient pas, tout est rentré dans l'ordre après qu'il ait "chié un bon coup". Ouf. Posted by Picasa

4 commentaires:

Minijul a dit…

Comme me l'a ordonné ma soeur en effectuant sans honte un inomable chantage affectif, je me sens contraint de laisser un commentaire car, je cite "mmmmm personne ne laisse de commentaire sur mon blog je vais commencer ma dépression nerveuse".

Voilà pour le commentaire.

gette a dit…

moi qui me suis occupé du tien (de blog) comme si c'était le mien pendant ta longue absence, c'est vrai que tu ne me l'avais pas demandé, mais je me disais que ça te ferais plaisir. Et là, tu viens dire des méchancetés et salir ce haut lieu de la pensée par ton venin de vipère aigrie et haineuse, j'avoue être un peu dépitée par ce comportement...je ne sais plus trop où j'en suis, je me dirige vers mon prozac et je pleure sur mon amour trahi.

Anonyme a dit…

et j'ai du changer de medecin...

Anonyme a dit…

Tu vois, Gette, à peine levé au retour de Cavalaire, et je suis déjà sur ton blog... Tu as été une bonne commerciale !... Bon alors juste une petite précision pour que ton compte-rendu soit le plus exact possible (l'Histoire avec un grand H ne supporte pas les approximations): l'espèce d'être hirsute et grisonnant aux yeux injectés de sang qui se prenait pour Greystoke après la prise d'un pot belge particulièrement corsé agressait toutes les personnes qu'il croisait en vociférant la phrase suivante : "HAISKE KUNKUN AHEIN CCCHHHINEGUEUEUME!" (suivi d'un petit rire ridicule impossible à transcrire en langage humain...).
Voilà. Autrement, j'ai été ravi moi aussi de ce séjour où j'ai eu l'impression de retrouver l'ambiance telle qu'on a pu la connaître à Narbonne, Tanger ou Romans (rappelle-toi, ce fut le début des "Thierrismes" !...).
Bises Gette, et à bientôt