C'est affreux, j'ai l'angoisse de l'écran blanc. Sans doute la pression de ne pas décevoir tous les nombreux fidèles du blog dont, je tiens à le rappeler pour ceux qui auraient raté les débuts, la ligne éditoriale que je mets un point d'honneur à honorer chaque jour que dieu fait, est que gettte doit rester le blog le plus inintéressant de la toile, ce qui n'est pas facile, croyez-moi. Parceque y a beaucoup de concurrence. Mais bon, sans fausse modéstie, je pense que ça va à peu près, je ne me trahis pas. En attendant, un petit poème.
Prout, prout cucul joli
prout de la vie
crotte du cucul
petit prout qui pue.
Je ne suis pas sûre de ma source, mais je crois savoir que c'est un poème perse du XII°. Même si ça reste à vérifier, cela n'enlève rien à la force émotionnelle et à la pureté du texte.
9 commentaires:
Non, tu te trompes.
Ce poème n'est pas persan, il est français:
il a été composé par Aimeric de Peguilhan, célèbre troubadour (v. 1195 - v. 1225). Sa réputation tient en partie au nombre assez élevé des pièces que nous possédons de lui (dont la série des sirventès sur "le dit du gracieux cucul" et les fameux "virelais du prout gascon"), mais aussi des nombreuses mentions dont son oeuvre est l'objet chez les auteurs médiévaux, de Matfre Ermengaud et Jofre de Foixà à Berenguer de Noya et à Dante lui-même, qui le cite parmi les "dictatores illustres".
Ceci dit, il est plus porteur d'une tradition (eh oui, c'est la génération de l'exil au moment de la croisade albigeoise) que créateur d'une grande oeuvre. Il reste cependant intéressant par son milieu, ses relations, ses références, plus peut-être que par sa poésie même.
Enfin moi, ce que j'en dis...
TOn blog a au moins le mérite d'être mis à jour, contrairement à celui d'un certain L*l*a* suédois qui, depuis le 16 mai, n'a rien trouvé comme conneries à raconter...
Tiens ? David s'es replongé dans sa thèse ?...
On a le droit d'avoir de la culture générale sans pour autant en faire une recherche universitaire.
Oups, j'ai vexé mon frère...
Ca tombe bien car ce n'est pas (plus) la recherche universitaire qui t'etouffe !
Ceci dit je précise que je ne cautionne pas la théorie de Gwen comme quoi tu aurais mis ta thèse en veille par feignasserie.
Non, tu ne m'as pas vexé du tout (j'aurais du mettre des smileys).
Je voulais juste vérifier si j'avais encore la plume universitaire, ce style littéraire si particulier qui rend chiant à mourir n'importe quel sujet à force de renvois, de références et de notes en bas de page.
Bon, je l'ai encore.
oui, sauf que ce poème n'est pas chiant. Es-tu sur que Jofre de Foix l'avait cité? j'avoue que ça me surprend un peu, mais bon...après tout, ma thèse portait sur le siècle d'après...
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